Croire à l’aveuglette est chose facile. En revanche, avec toutes les sources d’informations – souvent – contradictoires disponibles sur les réseaux sociaux, il devient ardu de démêlé le vrai du faux.

Parfois on entend et croit des faits sans réellement faire les démarches pour confirmer s’ils sont basés sur une réalité qui nous rejoint. Je crois que c’est important d'être curieux et de double vérifier pour se faire sa propre idée et ainsi approfondir ses connaissances. C’est une belle façon de s’améliorer.

C’est pourquoi nous allons couvrir ensemble les grands mythes visant le cholestérol, l'alimentation, l'entraînement et la supplémentation. Je pourrai vous apporter mon expertise pour clarifier et lever le voile qui couvre les mythes les plus communs.

Le Cholestérol

Quelque chose sur laquelle on est peu ou mal informé est définitivement le cholestérol.

Le cholestérol n’est pas quelque chose de mauvais comme on peut parfois l’entendre. En fait, c’est un lipide qui répond à plusieurs fonctions physiologiques de notre organisme. Que ce soit pour la formation de nos hormones comme la testostérone ou pour la formation de la membrane de nos cellules, le cholestérol est essentiel.

Le Cholestérol Sanguin

Pendant longtemps, lorsqu’un individu était diagnostiqué avec un trop haut taux de cholestérol, on lui disait de réduire les cholestérols alimentaires sans savoir qu'en réalité le cholestérol alimentaire impacte très peu les taux de cholestérol sanguin.

Ce qui impacte la majorité du cholestérol sanguin est en fait les glucides!

Les glucides que nous ne dépensons pas peuvent être convertis en graisse (triglycérides) pour répondre à un besoin futur d’énergie.

Le réel problème, c’est le fait de manger des glucides ET de ne pas être actif.

Au lieu de couper sur les œufs, la meilleure option serait probablement de couper sur les boissons sucrées et les glucides. Surtout si on les consomme devant la télévision et non après un effort physique.

Le « Bon » et Le « Mauvais » Cholestérol

Le mythe le plus commun sur le cholestérol : il existe un « bon » et un « mauvais » cholestérol.

Quand on parle de bon et de mauvais, on désigne les LDL et les HDL. Ce sont des acronymes qu’on utilise pour désigner les lipoprotéines qui sont les transporteurs du cholestérol.

• Certaines se saturent de beaucoup de molécules: HDL (Heavy-Density-Lipoprotein).
• Certaines se saturent de peu de molécules: LDL (Low-Density-Lipoprotein).

D’accord, mais… en français, qu’est-ce que ça veut dire pour le communs des mortels?

Imaginez un arrêt d’autobus dans une heure de pointe. Beaucoup de gens viennent de finir de travailler et attendent le transport en commun. Il y a deux types d’autobus. Le premier offre un très grand nombre de sièges (HDL). Le second est un petit bus de quartier (LDL). Les deux bus sont importants parce qu'ils ne répondent pas aux mêmes besoins. Certains bus vont rester dans la municipalité tandis que d'autres iront vers la métropole.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le problème, en réalité, n’est pas le type d’autobus qui va être utilisé, mais plutôt le nombre d’utilisateurs de chaque autobus. C’est-à-dire, lorsqu’il y a trop de gens à l'arrêt qui doivent attendre et que les autobus ne peuvent plus suffisamment répondre au besoin de les transporter.

C’est pour cela qu’on souhaite avoir des lipoprotéines à haute densité (HDL) en plus gros nombre en termes de ratio, car le cholestérol risque d'être véhiculé davantage.

Cela étant dit, toutes les lipoprotéines ont leur rôle à jouer. Ce qui est mauvais n’est pas le cholestérol en soit, mais d’en n’avoir trop qui stagne et ne bouge pas.

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